Rappel : quelques initiatives dans notre diocèse

Le document dont voici le lien vous guidera dans vos réflexions : http://www.catholique-larochelle.cef.fr/IMG/pdf/Educ.pdf 
N'hésitez pas à en prendre connaissance.


Donner du sens à la vie familiale : 

- Les week-ends à l’abbaye de Sablonceaux tout au long de l’année proposés par la communauté du Chemin neuf (http://www.chemin-neuf.fr/?set_language=fr&cl=fr), avec des temps en couple, d’enseignement et de partage, occasions privilégiées pour bâtir son couple et sa vie de famille.

- La préparation au mariage essaie, avec les couples eux-mêmes de proposer la foi à ceux pour qui ce n’est rien, approfondir la foi avec ceux qui ont un peu ou beaucoup de cheminé et témoigner de l’amour vécu, avec ses joies et ses difficultés, au jour le jour dans la vie du couple.

- De nombreuses initiatives sont prises en direction des parents (groupes de paroles, conférences) ; des personnes séparées (entretiens individuels, animations de week-ends) ; des personnes qui vivent le passage à la retraite.

Donner du sens à la citoyenneté :

Avec les Chrétiens en monde rural (CMR) :
- Quelques expériences proposées en Charente-Maritime autour du développement durable, le vivre-ensemble, le vote comme acte citoyen, vivre des vacances en se formant pour être acteur dans la société.
- Produire et consommer durable : rencontres et témoignages d’agriculteurs engagés dans une démarche de production raisonnée, biologique, de proximité et réflexion sur nos manières de consommer.
- Informer tous les citoyens sur un enjeu important pour l’alimentation et la santé de demain ou bien sur les brevets déposés sur le vivant. Entre ruraux de souche et nouveaux arrivants, relever le défi du vivre ensemble.

- Avec l’ACE (Action catholique des enfants), les enfants partagent leurs préoccupations, leurs joies, leurs peines, ils essaient de comprendre le monde avec un esprit critique. Ils s’éveillent à la citoyenneté dans l’esprit de la Convention internationale des Droits de l’enfant (Cide). L’enfant et l’entre eux des enfants deviennent le lieu et le temps de l’expérience de la rencontre de Jésus-Christ à travers des valeurs humaines comme l’accueil de la différence, le partage, la solidarité….


Donner du sens à la vie affective :

- Pour les personnes en difficultés conjugales, entretiens individuels ou en couple de conseil conjugal ; intervention de conseillers conjugaux dans les écoles sur la sexualité et la vie affective ; accompagnement des femmes qui ont vécu un avortement.

Donner du sens à la transmission :

- Scoutisme : mouvements d’accompagnement des jeunes à l’auto-éducation.
- Chantiers d’éducation : lieu d’écoute, d’échange et de partage entre parents sur les questions d’éducation.
- De nombreuses propositions de formation, de vie en équipe, de mouvements pour faire grandir la vie spirituelle (retraites dans la vie, aumôneries, catéchèse, etc.)

Notre démarche diocésaine a mûri spirituellement

Notre démarche diocésaine a mûri spirituellement par la méditation de trois paraboles évangéliques sur la semence durant le Carême et/ou le temps pascal. Elle a bénéficié d’une préparation soignée, grâce à tous ceux et celles qui y ont contribué et dont le travail a été coordonné par notre comité de pilotage diocésain.

Elle a été publiquement lancée durant une belle célébration de la Parole  de Dieu, en fin d’après-midi de l’Ascension. Elle va maintenant prendre son essor dans nos paroisses et doyennés, mouvements et services, établissements catholiques d’enseignement et groupes divers. Nous sommes à pied d’œuvre, en sachant que c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Au fur et à mesure de notre marche, nous allons prendre conscience de dynamismes réels, nous heurter à des obstacles imprévus, ressentir des appels nouveaux de l’Esprit Saint, tout en lui demandant de féconder nos actions et d’étoffer notre communion diocésaine. Pour l’instant, répondons à quelques questions.

Combien de temps durera la démarche ?

Au moins trois ans. Pour qu’elle s’enracine dans chacun des trois sacrements d’initiation : baptême, confirmation, eucharistie. Et pour que les six chantiers soient réalisés de manière solide et non pas superficielle.

L’intérêt des groupes qui ont "parlé la Parole", c’est-à-dire ont médité des textes bibliques montre que les catholiques sont de plus en plus poussés à prendre appui sur la Parole de Dieu.

Comme l’écrit Benoit XVI dans son exhortation Verbum Domini, « l’Eglise est fondée sur la Parole de Dieu ; elle en naît et en vit. Tout au long de son histoire, le peuple de Dieu a toujours trouvé en elle sa force et, aujourd’hui encore, la communauté ecclésiale grandit dans l’écoute, dans la célébration et dans l’étude de la Parole de Dieu ».

Certains n’ont pas hésité à inviter à ces groupes des personnes qui ne sont pas pratiquantes de l’Eucharistie. Elles ont manifesté un réel intérêt pour ce partage de la Parole. Pourquoi ne pas renouveler ces invitations et les ouvrir à d’autres personnes, pour méditer les nouvelles fiches qui vont être proposées sur le baptême ?

Trois ans ne seront pas de trop. Il faut du temps à chacun de nous pour découvrir et goûter la Parole de Dieu. Il faut de la persévérance pour qu’elle germe dans la bonne terre (cf. évangile du 15ème dimanche). Il faut de la patience pour ne pas arracher l’ivraie avant le temps prévu (cf. évangile du 16ème dimanche). Respectons les rythmes de croissance du Corps du Christ.

Est-ce que six chantiers, ce n’est pas trop compliqué ?

Certains peuvent avoir cette impression en feuilletant la brochure qui les présente. Mais nous voulons que le plus possible de catholiques se laissent ensemencer par l’Evangile pour le semer autour d’eux.
Un seul chantier n’est donc pas suffisant pour que chacun s’y engage avec joie et intérêt. Il en faut pour tous les goûts.

D’autant que notre société est pluraliste dans tous les domaines, les gens sont de plus en plus habitués à choisir. La pédagogie du choix s’est généralisée. C’est par une action choisie librement que l’on grandit en responsabilité et que l’on prend confiance en soi. Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’Eglise ?

Si le chantier est imposé d’en haut, de manière centralisée, le nombre de personnes qui y participeront sera restreint. Si le chantier est choisi librement, davantage y contribueront de manière responsable.

L’histoire de l’Eglise montre que, chaque fois qu’elle a succombé au centralisme, c’est au détriment de sa vitalité. Par contre, quand l’autorité fait confiance aux initiatives multiples, les membres du Corps ecclésial font preuve de dynamisme apostolique.

Plus il y aura d’initiatives dans la réalisation des chantiers, plus l’objectif de la démarche diocésaine sera atteint. Le rôle de ceux et celles qui assurent une responsabilité de gouvernance dans les lieux et groupes d’Eglise et dans le comité de pilotage diocésain est d’assurer une coordination et une régulation des constructions des chantiers. Ainsi, par exemple, pourra-t-il y avoir, pour deux chantiers choisis la même année, un laissé à la libre initiative et l’autre commun à la paroisse, au doyenné, au mouvement ou au service.

Tous les baptisés sont-ils capables d’être semeurs d’Evangile ?

A cette question, notre foi nous fait répondre oui, sans aucun doute. Malgré des apparences contraires. Car le baptême, comme le rappelle Jean-Paul II dans son exhortation "Les fidèles du Christ laïcs", « nous fait naître à la vie d’enfants de Dieu, il nous unit à Jésus-Christ et à son Corps qui est l’Eglise, il nous confère l’onction dans l’Esprit-Saint en faisant de nous des temples spirituels » (n°10).

Certes, un certain nombre de baptisés ne veulent pas prendre au sérieux le sacrement qu’ils ont reçu à leur naissance ou quelques années plus tard. Mais tous ceux qui le désirent ont la capacité d’être responsables d’initiatives pour être missionnaires. A condition qu’on leur fasse confiance et qu’on leur en donne les moyens, par une formation adaptée. Nier la responsabilité possible des baptisés, c’est nier le don de Dieu. Car celui-ci est toujours une tâche à accomplir.

Bien entendu, nous sommes tous tentés par la force d’inertie. Dans l’Eglise comme dans la société.
Le père Bruno Chenu le constate avec humour, dans son livre "L’urgence prophétique", en reprenant une citation de Paul : « Maintenant ces trois réalités demeurent la foi, l’espérance et la charité mais la plus grande des trois, c’est le statu quo » (p.153).

Mais l’Esprit-Saint est plus fort que nos inerties. Il peut transformer « des pierres en enfants d’Abraham » (cf Mt 3,9). Il peut nous transfigurer pour que nous devenions, jour après jour, de véritables semeurs d’Evangile en nous et autour de nous. Que cette conviction nous anime en cette première étape de notre démarche.

+ Bernard Housset
Evêque de La Rochelle et Saintes

Notre démarche diocésaine a mûri spirituellement

Notre démarche diocésaine a mûri spirituellement par la méditation de trois paraboles évangéliques sur la semence durant le Carême et/ou le temps pascal. Elle a bénéficié d’une préparation soignée, grâce à tous ceux et celles qui y ont contribué et dont le travail a été coordonné par notre comité de pilotage diocésain.

Elle a été publiquement lancée durant une belle célébration de la Parole  de Dieu, en fin d’après-midi de l’Ascension. Elle va maintenant prendre son essor dans nos paroisses et doyennés, mouvements et services, établissements catholiques d’enseignement et groupes divers. Nous sommes à pied d’œuvre, en sachant que c’est en forgeant qu’on devient forgeron.

Au fur et à mesure de notre marche, nous allons prendre conscience de dynamismes réels, nous heurter à des obstacles imprévus, ressentir des appels nouveaux de l’Esprit Saint, tout en lui demandant de féconder nos actions et d’étoffer notre communion diocésaine. Pour l’instant, répondons à quelques questions.

Combien de temps durera la démarche ?

Au moins trois ans. Pour qu’elle s’enracine dans chacun des trois sacrements d’initiation : baptême, confirmation, eucharistie. Et pour que les six chantiers soient réalisés de manière solide et non pas superficielle.

L’intérêt des groupes qui ont "parlé la Parole", c’est-à-dire ont médité des textes bibliques montre que les catholiques sont de plus en plus poussés à prendre appui sur la Parole de Dieu.

Comme l’écrit Benoit XVI dans son exhortation Verbum Domini, « l’Eglise est fondée sur la Parole de Dieu ; elle en naît et en vit. Tout au long de son histoire, le peuple de Dieu a toujours trouvé en elle sa force et, aujourd’hui encore, la communauté ecclésiale grandit dans l’écoute, dans la célébration et dans l’étude de la Parole de Dieu ».

Certains n’ont pas hésité à inviter à ces groupes des personnes qui ne sont pas pratiquantes de l’Eucharistie. Elles ont manifesté un réel intérêt pour ce partage de la Parole. Pourquoi ne pas renouveler ces invitations et les ouvrir à d’autres personnes, pour méditer les nouvelles fiches qui vont être proposées sur le baptême ?

Trois ans ne seront pas de trop. Il faut du temps à chacun de nous pour découvrir et goûter la Parole de Dieu. Il faut de la persévérance pour qu’elle germe dans la bonne terre (cf. évangile du 15ème dimanche). Il faut de la patience pour ne pas arracher l’ivraie avant le temps prévu (cf. évangile du 16ème dimanche). Respectons les rythmes de croissance du Corps du Christ.

Est-ce que six chantiers, ce n’est pas trop compliqué ?

Certains peuvent avoir cette impression en feuilletant la brochure qui les présente. Mais nous voulons que le plus possible de catholiques se laissent ensemencer par l’Evangile pour le semer autour d’eux.
Un seul chantier n’est donc pas suffisant pour que chacun s’y engage avec joie et intérêt. Il en faut pour tous les goûts.

D’autant que notre société est pluraliste dans tous les domaines, les gens sont de plus en plus habitués à choisir. La pédagogie du choix s’est généralisée. C’est par une action choisie librement que l’on grandit en responsabilité et que l’on prend confiance en soi. Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’Eglise ?

Si le chantier est imposé d’en haut, de manière centralisée, le nombre de personnes qui y participeront sera restreint. Si le chantier est choisi librement, davantage y contribueront de manière responsable.

L’histoire de l’Eglise montre que, chaque fois qu’elle a succombé au centralisme, c’est au détriment de sa vitalité. Par contre, quand l’autorité fait confiance aux initiatives multiples, les membres du Corps ecclésial font preuve de dynamisme apostolique.

Plus il y aura d’initiatives dans la réalisation des chantiers, plus l’objectif de la démarche diocésaine sera atteint. Le rôle de ceux et celles qui assurent une responsabilité de gouvernance dans les lieux et groupes d’Eglise et dans le comité de pilotage diocésain est d’assurer une coordination et une régulation des constructions des chantiers. Ainsi, par exemple, pourra-t-il y avoir, pour deux chantiers choisis la même année, un laissé à la libre initiative et l’autre commun à la paroisse, au doyenné, au mouvement ou au service.

Tous les baptisés sont-ils capables d’être semeurs d’Evangile ?

A cette question, notre foi nous fait répondre oui, sans aucun doute. Malgré des apparences contraires. Car le baptême, comme le rappelle Jean-Paul II dans son exhortation "Les fidèles du Christ laïcs", « nous fait naître à la vie d’enfants de Dieu, il nous unit à Jésus-Christ et à son Corps qui est l’Eglise, il nous confère l’onction dans l’Esprit-Saint en faisant de nous des temples spirituels » (n°10).

Certes, un certain nombre de baptisés ne veulent pas prendre au sérieux le sacrement qu’ils ont reçu à leur naissance ou quelques années plus tard. Mais tous ceux qui le désirent ont la capacité d’être responsables d’initiatives pour être missionnaires. A condition qu’on leur fasse confiance et qu’on leur en donne les moyens, par une formation adaptée. Nier la responsabilité possible des baptisés, c’est nier le don de Dieu. Car celui-ci est toujours une tâche à accomplir.

Bien entendu, nous sommes tous tentés par la force d’inertie. Dans l’Eglise comme dans la société.
Le père Bruno Chenu le constate avec humour, dans son livre "L’urgence prophétique", en reprenant une citation de Paul : « Maintenant ces trois réalités demeurent la foi, l’espérance et la charité mais la plus grande des trois, c’est le statu quo » (p.153).

Mais l’Esprit-Saint est plus fort que nos inerties. Il peut transformer « des pierres en enfants d’Abraham » (cf Mt 3,9). Il peut nous transfigurer pour que nous devenions, jour après jour, de véritables semeurs d’Evangile en nous et autour de nous. Que cette conviction nous anime en cette première étape de notre démarche.

+ Bernard Housset
Evêque de La Rochelle et Saintes

Quelle préparation spirituelle pour la démarche ?

Après des mois de préparation soignée et avant le lancement officiel de notre démarche diocésaine, les catholiques qui l’ont voulu, s’y sont préparés spirituellement. 500 groupes environ ont médité trois paraboles évangéliques de la semence, selon un schéma préparé par le service diocésain de l’animation spirituelle.

Ce service a proposé aux animateurs de groupes de lui renvoyer une feuille d’évaluation. Une cinquantaine, à ce jour, l’ont fait. C’est une proportion importante, qui montre qu’un tel partage de
la Parole de Dieu a suscité un réel intérêt.

Je vous livre les appréciations de quelques groupes, disposées selon le plan proposé :

Un appel pour notre communauté

« Recevoir la semence et la transmettre aux autres en espérant que ça portera du fruit un jour. »

« Se sentir responsables de l’évangélisation dans tous les milieux de vie qui sont les nôtres. Après un temps d’enfouissement, ne pas craindre de se rendre visibles. Ne pas se dérober à ceux qui cherchent des témoins... Le terreau où germe la graine est aussi ce qui a pourri, ce qui s’est décomposé.
Nos échecs, nos renoncements, notre histoire, souvent chaotique, constituent ce terreau. Rester confiants en la cohérence de la Promesse divine. »

« Oser appeler, oser demander pour inciter les uns ou les autres à s’impliquer (voisins, famille). »

« Ces paraboles nous invitent à avoir foi dans le Semeur, en la puissance de sa seule Parole ... Si nous voulons être missionnaires, il nous faut d’abord consentir à nous laisser ensemencer nous-mêmes. »

« Que notre communauté, le secteur, suscitent des moyens concrets et adaptés pour que les nouveaux baptisés se sentent bien dans la famille qu’est l’Eglise. »

« Un appel à semer auprès des jeunes générations. »

 
Un appel pour notre Eglise diocésaine

« Trouver en chacun de nous la bonne terre. »

« Nous nous apercevons que nous ne sommes pas "ouverts" sur l’Eglise diocésaine. Faisons un effort dans la communication pour savoir ce qui existe ailleurs : Maisons d’Evangile, Jeudis de Burie, Glorious, etc. Participons davantage aux rencontres diocésaines proposées. »

« Nous avons à faire des efforts pour travailler ensemble dans nos paroisses. L’unité dans la diversité. »

« Oser mettre en priorité la Parole de Dieu. »

« Que notre Eglise soit proche de tout homme, en particulier des plus petits. Qu’elle soit inventive dans la communication entre tous. »

« Une sépulture chrétienne, en rural surtout, amène beaucoup de monde à l’église. Nous avons comparé cette assemblée à un champ avec du bon grain et de l’ivraie. Nous devons nourrir le tout avec plus de soin que jamais et laisser Dieu essayer de transformer quelque ivraie en bon grain. »

« Qu’elle nous propose toujours des rencontres (pèlerinages, actions) où nous grandissons ensemble. »
Une prière d’action de grâce ou de demande


« Merci au diocèse de nous permettre de réfléchir ensemble à la Parole de Jésus. »

« Pendant 1h30, nous sommes sortis de notre isolement pour qu’ensemble, éclairés par l’Esprit, nous puissions nous convaincre de l’importance des semailles. Celui que ne sème pas est vide d’espérance. Celui qui sème n’est pas assuré des récoltes mais il peut être porté par l’espérance. »

« Transformer la Terre aride en bonne terre. Oser se présenter comme chrétien. La foi doit être accessible à tous. »

« Merci pour ces groupes "semeurs d’Evangile" qui se constituent. Merci pour l’incarnation du Seigneur "semence dans notre terre". Demandons d’accueillir le grain et d’être toujours plus attentifs et compréhensifs. »

« Merci, Jésus, pour ce groupe de réflexion. Nous reconnaissons les bienfaits dont Tu nous combles. Que ton Esprit nous aide à partager ce que nous recevons de toi et à être de bons semeurs. »

« Merci, Seigneur, pour ces rencontres qui fortifient notre foi. Ce partage qui nous aide à grandir ensemble. Ce temps passé avec toi. Ensemble la moisson sera plus facile. »

De telles évaluations sont fort encourageantes pour le déroulement de notre démarche diocésaine et sa fécondité missionnaire. Car celle-ci est assurée par le Christ qui, grâce à son Esprit, envoie ses baptisés pour Le faire connaître et aimer. Et c’est par sa Parole et ses sacrements qu’Il s’unit à tous ceux et celles qui veulent bien L’écouter et Le recevoir.

Peu à peu, les catholiques vont se rendre compte de l’importance de parler la Parole en petits groupes. Cette manière de faire enrichira peu à peu l’accueil de l’homélie dominicale, durant laquelle le prêtre ou le diacre commente les textes bibliques. Ceux-ci seront mieux perçus et approfondis par les fidèles.

N’hésitons pas à inviter largement à ces groupes de Parole. Ouvrons-les à des personnes qui, sans venir à la messe, sont en recherche spirituelle.

Notre démarche va s’échelonner sur trois ans. Chaque année, des fiches spirituelles présenteront, à tour de rôle, les trois sacrements d’initiation : Baptême, Confirmation et Eucharistie.

Ainsi, la mise en œuvre des six chantiers aura comme fondement le cœur de notre foi au Christ Vivant.

+ Bernard Housset
Evêque de la Rochelle et Saintes